Pourquoi traiter le bois: Avec le temps mais aussi avec les conditions géographiques et climatiques, votre charpente en bois subit des dégradations physiques et biologiques. Celle - ci est en effet exposée aux intempéries : l’humidité, les attaques des champignons lignivores, d’insectes xylophages (les termites), les insectes à larves xylophages (le capricorne des maisons, la grosse vrillette...), les parasites du bois mais également aux U.V.
Pour éviter au maximum toutes ces dégradations du bois, il est impératif de traiter en profondeur vos bois de charpente, bois d’ouvrage, vos boiseries et entretenir vos bois extérieurs comme les terrasses et les bardages ...
La SAPA est une entreprise spécialisée dans le traitement des bois de charpentes et la protection du bois de construction en générale. En effet nous intervenons dans le traitement des termites, des capricornes des maisons, des vrillettes, nous maitrisons également les traitements insecticides, fongicides, aussi bien en traitement préventif que curatif.
Traitement bois chez une cliente à Surgères
À la Sapa, retrouvez une équipe de professionnels à votre service.
En France il existe deux grandes familles de bois dans la construction : Les bois résineux et les bois feuillus.
En France, il existe dans les forêts françaises deux grandes familles d’arbres : les conifères ou les résineux qui occupent un tiers de la forêt Française. L’autre famille d’arbres est celle des feuillus, elle couvre le reste de la surface forestier en France. Pour distinguer les feuillus, il suffit d’observer ses feuilles, elles sont plates est parcourues de nervures bien visibles. Les feuilles des résineux sont souvent réduites à des aiguilles ou des écailles.
L’arbre est un être vivant constitué de cellules. Le bois est une juxtaposition de cellules. Les constituants structuraux de la paroi des cellules de bois se décomposent en 3 molécules.
- La Cellulose (50 %) : Polymère de glucose servant à la performance mécanique du bois.
- L’Hémicellulose (25 %) : Fixent les molécules d’eau dans l’air.
- La Lignine (25 %) : Responsable de la rigidité. Ces 3 molécules composent l’ensemble des cellules du bois.
Le bois constitue un aliment pour insectes xylophages et champignons.
Les troncs d’arbres sont formés de strates qui correspondent à une période de sa vie. Celui-ci est constitué de plusieurs couches : L’écorce, le liber, le cambium, l’aubier et le duramen.
1- L’écorce protège l’arbre de l’eau, des insectes et des champignons ainsi que du froid et de la forte chaleur.
2- Le liber transporte la sève nourricière. Ses cellules vont devenir une partie de l’écorce.
3- Le cambium (invisible à l’œil nu) est la couche permettant la croissance de l’arbre en épaisseur.
4- L’aubier assure la circulation de la sève brute (eaux et sels minéraux) des racines aux feuilles.
5- Le duramen ou bois parfait permet le soutien de l’arbre (bois sec, dense, dur et mort qui résulte de la transformation progressive de l’aubier).
Le cambium est le tissu végétal qui est à la limite du bois et de l’écorce, c’est l’assise génératrice du bois, il entraîne l’accroissement en diamètre des racines, du tronc, des branches et des rameaux. Il est actif durant la période végétative, il produit les cellules de bois. Dans les zones tempérées, il n’y aucune formation de bois en hiver, nous pouvons observer la présence de cernes d’accroissement. Dans les zones tropicales, la formation du bois est continue.
En zone tempérées comme chez nous, nous allons retrouver deux types de bois :
- Le bois d’été (le bois final) : Dur, dense, foncé.
- Le bois de printemps (le bois initial) : Tendre, léger, clair.
- Le bois est l’association de l’aubier (bois récent, vivant, peu dense, jamais durable) et du bois duramen dit bois parfait.
Les couches successives de vaisseaux qui se forment sous le cambium constituent l'aubier qui correspond au bois physiologiquement actif. Ces vaisseaux cessent peu à peu d'alimenter l'arbre après quelques années. Ils se bouchent et s'imprègnent de différentes substances : tanins, résines...
Cette transformation progressive en bois parfait, ou duramen, est appelée duraminisation.
Chez certaines essences (chêne, châtaignier, pins, douglas, mélèze...) à bois parfait distinct, l'aubier est en général plus clair que le duramen (improprement appelé "bois de cœur"), on dit alors qu'il est différencié.
Il est plus ou moins imprégnable et ne résiste jamais aux champignons lignivores et aux larves xylophages. Le duramen (ou bois parfait), au contraire, possède une durabilité naturelle qui varie selon les essences : il est en général, peu ou pas imprégnable.
Pour d'autres essences (sapin, épicéa, peuplier, érable...), il n'y a pas de différence de coloration entre le centre et l'extérieur de la grume, et l'aubier ne se distingue pas visuellement du duramen. On parle alors d’aubier non différencié. Ainsi nous pouvons obtenir l’âge de l’arbre : Bois d’été + bois de printemps = une année.
La dendrochronologie, est une méthode scientifique permettant en particulier d'obtenir des data-tions de pièces de bois à l’année près en comptant et en analysant la morphologie des anneaux de croissance (ou cernes) des arbres. Elle permet également de reconstituer les changements climatiques et environnementaux.
Des analyses microchimiques de chaque cerne permettent de déterminer les concentrations de certains polluants dans l'environnement (plomb par exemple) pour les années et décennies antérieures. L'analyse dendrochronologie apporte également des indices sur la pluviométrie et la température qu'il faisait au moment où l'arbre produisait un cerne.
Coupe anatomique transversale d'un tronc de 8 ans
Le bois bouge selon son taux d’humidité en effet, celui-ci contient de l’eau. Pour le bois on parle généralement de taux d'humidité noté H%.
Il existe trois types d'eaux dans les bois :
• L'eau libre est l'eau présente dans le bois vert. De façon imagée, c'est l'eau qui sort de l'éponge quand on la presse.
• L'eau liée est l'eau qui entre dans la composition des fibres. Pour notre éponge, il s'agit de l'eau contenue entre les fibres de la matière mais que nous ne pouvons pas essorer. C'est l'eau qui est retirée entre 30 % et 0 % d'humidité, et c'est son évaporation qui provoque le retrait lors du séchage.
• L'eau de constitution est l'eau qui entre dans la composition chimique des molécules du bois. Son élimination entraîne la destruction du bois (par le feu par exemple).
PSF : Point de saturation des fibres.
On constate donc un taux d'humidité en-dessous duquel les dimensions du bois varient. Ce taux d'humidité est appelé « point de saturation des fibres ».
L'hygroscopie : qui a la capacité d’absorber ou de perdre une certaine quantité d’eau, en fonction de l’humidité relative de l’air. Pour des taux d’humidité du bois inférieurs à 30 %, cette propriété physique s’accompagne de variations dimensionnelles : le bois gonfle ou se rétracte et peut alors subir des déformations.
En fonction de la température et surtout de l’humidité de l’air ambiant, le bois se stabilise à une humidité d’équilibre. C’est ce que l’on appelle l’équilibre hygroscopique. Cet équilibre est indépendant de l’essence du bois. Au moment de l'abattage, le bois peut contenir plus d'eau que de matière-bois ; parfois deux fois plus dans certains peupliers. L'humidité est alors supérieure à 100 %.
Sous le climat tempéré existant en France pendant la période la plus sèche, les conditions atmosphériques sont de l'ordre de 20°C et 70 % d'humidité relative de l'air (HR), ce qui correspond à un équilibre hygroscopique du bois d'environ 13 %. Pendant la période la plus humide, les conditions atmosphériques sont de l'ordre de 0 à 5°C et 85 % HR, ce qui correspond à un équilibre hygroscopique du bois de l'ordre de 19 %. Variation dimensionnelle du bois par exemple, Lors de la pose d’un parquet il est important de respecter un équilibre hygroscopique du bois compris entre 9 % et 11 %. C’est la raison pour laquelle lors de l’achat d’un parquet par exemple, il est primordial d’entreposer ce dernier pendant au moins 48 heures dans le local de pose.
Un autre exemple, une paire de volets à barres et écharpe, composés de lames massives en sapin, est posée pendant l’été. Le bois a une humidité de 10 %. Pendant l’hiver, le bois a une humidité de 20 %. Les variations dimensionnelles seront : le gonflement dans la hauteur : négligeable et le gonflement plus important dans la largeur.
Les bois de charpente et les toitures ne sont pas épargnés par ce phénomène. Une visite de contrôle de votre charpente et de votre toiture est conseillée tous les cinq ans. Dîtes-vous bien qu’un traitement de charpente ou un nettoyage de toiture seront beaucoup moins onéreux qu’une réfection complète et prolongera leurs longévités.
Le traitement du bois par trempage consiste à immerger dans un bac contenant des produits hydrodispersables certifiés CTBP+ mention toutes humidité et anti-termites.
Le traitement du bois par autoclave est actuellement le traitement le plus efficace contre la dégradation du bois par les champignons lignivores et lignicoles (pourriture) et les insectes xylophages et insectes à larves xylophages (vermoulure).
Le cycle comprend une phase de vide initial (dépression) qui provoque une ouverture des pores du bois pendant environ une heure, puis on injecte des produits antiseptiques à base de cuivre et de sels boriques sous pression (12 bars) jusqu’à saturation ou refus (entre 60 et 180 minutes), enfin une phase de vide final permettra d’évacuer l’excès de produit et les égouttures.
Le produit utilisé lors de l’imprégnation répond à la directive européenne « Biocides » qui vise à réduire l’impact environnemental. Le cuivre, utilisé depuis très longtemps en préservation des bois, est un excellent fongicide et insecticide. Il est aussi utilisé en agriculture pour protéger les récoltes contre les maladies cryptogamiques.
Le cuivre fixé dans le bois donne une coloration verte, sa fixation se fait très rapidement et après une courte période de séchage de rend directement utilisable même dans le cas de mise en œuvre extrême, au contact du sol.
Le bois est un matériau biodégradable, plusieurs types de dégradations, elle peut être soit physique : le grisaillement, les effets du feu … , biologiques : les champignons lignivores, insectes à larves xylophages, les insectes nidificateurs, les termites… Les attaques des bois par agents biologique font partie des fiches pathologie du bâtiment : structure et gros œuvre.
De manière générale, il n’y a pas de traitement préventif des bois attaqués par les champignons lignivores. Dans un premier temps, il sera nécessaire de remettre en état la salubrité du bâti, en supprimant les causes d’humidité. Ensuite les bois trop altérés seront remplacés. Pour la mérule il faut effectuer un démontage de toutes les isolations et revêtements.
Visitez notre page traitement mérule
Pour le traitement des sols, des murs, des maçonneries par brûlage ou produits chimiques, le traitement est alors effectué par introduction d'un produit fongicide dans les puits forés préalablement, ceux-ci sont percés suivant un quadrillage sur toute la surface à traiter.
Pour les traitements des bois secs, toutes les parties de bois infestées et non résistantes doivent être éliminées au moyen du bûchage. Après élimination des bois contaminés, le traitement se fait par injection d'un produit fongicide en solvant organique dans des puits préalablement forés, quelle que soit leur essence, particulièrement au niveau de leurs encastrements et sur tous les bois au contact des maçonneries. Enfin vient le traitement de surface qui est une application en surface d’un produit fongicide en solvant organique.
Le traitement curatif traditionnel se pratique en cinq étapes:
1- Sondage : précise toutes les pièces atteintes.
2- Bûchage : extraction des parties vermoulues pour apprécier la section utile restante et permettre une meilleure pénétration du produit.
3- Brossage : dépoussiérage qui permet une pénétration uniforme du produit lors de la pulvérisation.
4- Injection : dans les pièces de grandes sections. Permet d’atteindre les larves en profondeurs.
5- Pulvérisation : sur toutes les faces accessibles des éléments.
Le traitement de charpente par injection contre les nuisibles se fait par trous en quinconces préala-blement percés tous les 40 cm sur 2/3 de l'épaisseur de la pièce de charpente. Les produits de préservation curatif du bois (type Xylophène) sont des produits biocides qui sont composés de matière active.
Les matières actives des insecticides utilisées sont la deltamétrine, la perméthrine, la cypermé-thrine... L'action ovicide est un produit phytosanitaire ovicide à substance active capable d'empêcher l'évolution des œufs en tuant l'embryon.
Tous les produits professionnels de traitement des bois sont certifiés CTB-P+
Pour en savoir plus, consultez notre page traitement charpente
Le traitement des bois est identique au traitement contre les insectes à larves xylophages.
Le traitement anti-termites souterrains consiste à protéger les bois, le sol, les murs… des insectes xylophages. Il existe 2 types de traitements : le traitement préventif avant et après construction. Pour l'avant construction nous utilisons soit une barrière physico-chimique soit une barrière phy-sique. Pour l'après construction nous utilisons seulement la triple barrière chimique (sol + murs + bois pour les rez-de-chaussée)
Pour le deuxième type de traitement curatif nous utilisons soit la triple barrière chimique comme pour le traitement préventif, soit la méthode pièges / appâts soit nous créons une barrière pour isoler le bâtiment afin d’empêcher l’arrivée des termites par toutes les voies d’accès (liaisons de dalles-béton).
Pour en savoir plus, visitez notre page traitement termites - SAPA
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